Les Luba constituent un peuple important du Sud-Est de la République Démocratique du Congo (environ 8 000 000 d’individus).
Ils occupent ainsi un territoire plus grand que la France aux frontières de l’Angola, de la Zambie et de la Tanzanie.
Ce territoire fut l’objet de nombreuses convoitises coloniales puisque le sud du pays est riche en cuivre, en cobalt, en uranium et en or.
Les royaumes Luba se seraient constitués entre le XVIème et XVIIème siècle.
Les mythes de fondation des Lunda, Songye, Tshokwe (ou Chokwe) et Luba rattachent ces peuples à un même ancêtre Nkongolo. 
Un chasseur du nom de Mbidi Kiluwe arriva un jour dans la capitale de Nkongolo et épousa les deux demi-soeurs de celui-ci. Il eut un fils Kalala Ilunga qui tua plus tard son oncle Nkongolo afin de s’emparer du royaume Luba, puis qui l’organisa de manière très structurée en chefferies.
L’un des fils de Kalala Ilunga est Tshibinda Ilunga. Il deviendra le fondateur de l’empire Lunda et le héros chasseur des Tshokwe dont nous retrouverons maintes représentations dans l’art Tshokwe.
L’histoire est certes un peu compliquée. Mais elle permet d’entrevoir les croisements culturels des peuples de cette région et comprendre des thématiques parfois récurrentes dans les objets (objets de pouvoir, objets de magie…) de ces contrées de l’Est et Sud Est du Congo. 
En pays Luba, les femmes ont des fonctions importantes dans le domaine sacré : elles sont prêtresses, conseillères politiques, intermédiaires entre les hommes et les esprits des Ancêtres. Elles sont les médiums des esprits protecteurs de la royauté : les vidye.
C’est probablement une des raisons qui explique l’importance des représentations féminines dans l’art Luba. 
Un art qui s’exprimera principalement dans la production d’emblèmes de pouvoir, inspiré par les univers de la magie et de la divination, figuré par le corps de la femme agenouillée, accroupie, parfois debout.
Corps ployé ou tendu, visage serein aux yeux clos; portant d’une certaine façon, mais toujours avec légèreté, le monde du bout des doigts.
Photo 1 © T.D.R.
Photo 3 : ©Musée Dapper – Hughes Dubois
Photo 4 : ©The Royal Museum for central Africa (Tervuren) – Roger Asselberghs
Détours des Mondes 
Article très intéressant sur un peuple presque inconnu en France.
Pour ceux qui s’intéressent également à ce peuple et leur art, je leur recommande une petite boutique où il verrons de belles photos de très beau masques Luba : http://www.afriqartisanat.fr/Masques-Baoule-et-Luba
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Tshibinda Ilunga (prince Luba) fondateur de l’empire Lunda ? Cela n’est guère vrai. Certes il devint, après s’être égaré en territoire Lunda pendant qu’il s’adonnait à la chasse, le protégé de la reine Lunda (Ruwej) qui en fit son amant, provoquant ainsi la colère et l’émigration volontaire de plusieurs notables et sujets Lunda vers le sud et l’ouest principalement. Mais son pouvoir aux côtés de la reine Ruwej demeura insignifiant. C’est postérieurement au règne de la reine Ruwej que plusieurs de ses successeurs (depuis lors désignés sous le titre dynastique de « Mwant Yaav ») ont activement organisé l’expansion du royaume Lunda au point que celui-ci devint bientôt un vaste empire, en réétablissant par ailleurs le contact avec les Lunda qui avaient déjà émigré précédemment, d’abord pour contester l’intronisation de Ruwej (une femme) au détriment de l’un ou l’autre de ses frères (Tshingud, Tshinyam et Ndondj), ensuite pour protester contre le fait qu’un certain jour la reine Ruwej se soit permise, pendant ses menstruations, de confier provisioirement à Tshibinda Ilunga, son époux étranger le bracelet royal (« kazekil » en langue lunda), symbole suprême du pouvoir Lunda.
Quant à Nkongolo, dont le père de Tshibinda Ilunga avait usurpé le pouvoir, il ne figure absolument pas dans le mythe fondateur des Lunda comme cela a été suggéré dans l’article ci-dessus.
Soit-dit en passant, je n’interviens pas en qualité d’historien, mais en tant qu’un Lunda qui connait bien l’histoire des Lunda et dont de nombreux aïeuls ont été des acteurs privilégiés de cette histoire.
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Bonjour j’aurais aimer m’entretenir avec vous au sujet de mon ancêtre Kalala Ilunga, merci
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Hi I’m a Mbili meaning iLunga Mbili (Mbidi) is my ancestor and I just found this out. I’m mind blown because I’m from South Africa and fall under the Zulu clan but in actuality I’m Congolese. Anyone who is interested in letting me know more plz contact me I’d like to know more about my heritage.
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