Face à face dans le temps et la distance.
3000 ans séparent ces deux princesses, des kilomètres aussi… puisque la première est Mangbetu, peuple du Nord-Est de la République Démocratique du Congo, alors que la deuxième, une des six filles d’Akhénaton et Néfertiti, vivait à Akhet-Aton, en Egypte. 
La déformation de ces têtes du Nouvel Empire égyptien, demeure de nos jours encore, une énigme.
Ce profil (crâne hypertrophié) retrouvé sur de nombreuses sculptures tendrait à prouver qu’il ne soit pas le reflet d’une réalité quelconque de l’époque (maladie ou signe distinctif de beauté) mais peut-être celui d’une valeur symbolique ignorée encore des égyptologues.
Photo 1 sur le site.
Photo 2 : ©Archives du Musée Dapper, Paris
Photo 3 : ©Musée Egyptien, Le Caire – Barry Iverson
Voir aussi l’analogie assez troublante entre des têtes de harpes égyptiennes représentées sur les peintures murales de tombes et celles des Mangbetu, Zande, Nzakara …
François
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Merci François pour toutes les informations et documents que tu m’as donnés sur ce sujet.
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Hi, There is no conclusive evidence that the Ancient Egyptians have used head modification/cranial elongation.
For instance, the Royal mummies from the 18th Dynasty, which the image you shows comes from do not show any head elongation.
Even King Tut-ankh-amen’s skull which is unusually long fits within the realm of normal cranial development.
We have no real understanding of why during the Amarna period the art took such an usually form.
The mangbetu are still an interesting tribe, who possibly had contact with ancient Egypt. But regardless of Egyptian influences, they possess a fascinating culture on par with old Egypt.
Kindest Regards,
Alex
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