Les masques zoomorphes m’apparaissent souvent comme des objets incompréhensibles; peut-être simplement à cause d’une peur «ancestrale» de l’existence d’être «mi-homme, mi-bête» ou d’un temps où il n’y aurait pas eu de distinction entre les hommes et les animaux.
Aussi, à côté de la statuaire Tabwa, je suis surprise de découvrir ces grands masques-buffles.
Évoquant force et puissance, l’image du buffle est aussi associée à un comportement ambivalent : tempérament paisible et agressivité imprévisible.
Chez les Tabwa, la danse du masque-buffle et d’un masque féminin renverrait à des évènements mythologiques. D’autres hypothèses (cf. Mazenod) formulent qu’ils apparaissaient pour des cérémonies liées à la fécondité.
Photo 1 : © The Royal Museum for Central Africa (Tervuren) – Roger Asselberghs.
Photo 2 : The Royal Museum for Central Africa/photo de l’auteur.
Le buffle, le taureau ou le boeuf ont été souvent des symboles de forces et de fertilité. J’ai un article en cours sur le « veau d’or » associé au culte du dieu Bâal en Phénicie. Les croyances se « croisent » dans le temps et l’espace.
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: merci pour ces précisions pnsisoanantes sur un pays que de toute évidence vous connaissez bien.
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