Petit ivoire superbe. Presque vivante, une jeune femme agenouillée, les deux mains sur ses cuisses.
Comme une attente, comme un corps tendu vers… Il n’en est rien; elle est la marque tout simplement du respect, de l’humilité.
Mes yeux d’Occidentale la détournent un instant comme une beauté chère à Baudelaire.
Mais ce n’est pas elle. Elle, elle est «fonction», constituant le haut d’un insigne de dignité chez le peuple Woyo.
C’est son importance.
La voici entière, fière. La tête de la jeune femme, tournée vers le côté, indique peut-être ou sa vigilance ou son refus ? Difficile exercice que d’abandonner son regard ethnocentrique !
De nombreuses statuettes Woyo, Solongo, Yombe ou Vili sont littéralement tombées à genoux; mains offertes, mains jointes… Un très bel article est écrit à ce sujet dans Le Geste Kôngo, catalogue d’une exposition qui s’est tenue il y a 4 ans au Musée Dapper.
Il n’y a pas que des fétiches à clous chez les Kongo !
Les Woyo appartiennent à la grande famille des Kongo et occupent des territoires proches de l’embouchure du fleuve Congo, à la frontière de l’Angola.
Photos 1 et 2 : Collection Particulière © Musée Dapper et Hugues Dubois.
Photo 3 : Collection Particulière © Hughes Dubois
Très beau le lien vers ce poème de Baudelaire, il s’accorde vraiment avec cette statuette, on pourrait presque les exposer ensemble.
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Eh oui, c’est une belle association avec Baudelaire. Lyliana nous fait découvrir des traits insoupçonnés.
Un bon weekend.
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hummmm ! comme je suis contente de découvrir vos pages !!! merci à vous !
Bonne continuation, à bientôt!
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Fière d’être Woyo…
Vraiment, j’aime votre page…
Je ne sais pas combien je suis soulager.
🙏🏾🙏🏾🙏🏾
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