Ce type de masque a toujours fasciné, défiant la notion même de la représentation occidentale de ce qu’est un masque, la dissociant bien souvent de la danse dont il est partie intégrante.
Chez les Makonde, l’accès au statut d’adulte s’obtenait à l’issue d’une initiation, l’unyago, tant pour les jeunes gens que pour les jeunes filles.
Une fois les différentes étapes franchies, de grandes fêtes pouvaient se dérouler.
C’est à la fin de celles-ci que les danseurs (toujours des hommes) apparaissaient avec leur buste dissimulé sous ce masque doté de seins et d’un ventre de femme enceinte. Leur but était d’intimider les jeunes filles.
À cette occasion, sortaient également des masques anthropomorphes incarnant l’esprit des ancêtres.
Photo 1 : © T.D.R.
Autres photos : in Kilengi, 1997, © Christopher D. Roy, photos George Meister.
Et pourquoi les danseurs devaient intimider les jeunes filles. Cela faisait partie du rite ?
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Oui c’est surprenant: ce ne sont que les hommes qui pouvaient danser?
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Altamont.. de l’art de la séduction :-))) !!!
Dans la plupart des cultures africaines ce sont les hommes qui portent le masque et dansent; il y a une exception célèbre en Afrique de l’Ouest chez les Mende avec la société féminine Sande et les beaux masques Soweï mais c’est rare.
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Ah, ah l’art de la séduction est aussi de l’intimidation…
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Erreurs de l’article :
* le rituel masculin c’est le Jando, pas le Unyago qui est le rituel Makondé féminin.
* J’ai un masque comme ça & le vendeur disait qu’il servait à instruire les filles sur la maternité -rite d’initiation des adolescents, pas intimider (référence?) Vu que le but est de faire des enfants, pas d’interdire les enfants. Je n’ai pas vu d’autre interprétation que celle de la fécondité, sauf ici.
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