Brève rencontre avec Wilfredo Lam.
Croisement fortuit avec les antilopes du soleil dont je parlais hier…
Cela n’aurait-il pas pu être le titre d’un de ses tableaux?
C’est dans ces moments là, à mon sens, que les détours des mondes opèrent.
Au coeur des ténèbres.
Dans la nuit épaisse des forêts, au creux de l’humidité
de la jungle.
Déesse de la terre.
Esprit de la Nature à l’état sauvage.
Cri du monde. Ce peintre cubain nous offre au regard des êtres hybrides.
Des femmes surtout.

Femmes-licornes,
femmes-cheval…
Douceur de
l’Alma Mater?
Métamorphoses monstrueuses d’éléments qui nous échappent?
Est-il encore utile de préciser que Wilfredo Lam a croisé dans sa vie Picasso, Matisse, Tristan Tzara, Breton, Leiris…Puis au Mexique, Frida Kahlo et Diego Rivera ?
Les photos 1 et 3 © T.D.R.
La photo 2 représente The casting of the spell – 1947, au Santa Barbara Museum
La photo 4 représente Zambezia, Zambezia – 1950, au Guggenheim Museum
détours de jungle..celle de Wilfredo Lam et La Plate de Johan van der Keuken (un documentaire passionné et passionnant sur La Waddenzee qui va passer lundi prochain à la Cinémathèque Française)..
Votre post à propos de WL m’a fait très plaisir!
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détours de jungleS …il y en a tant!
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Je découvre ces tableaux, ces petites merveilles.
Bonne journée.
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« eh connaisseur du connaître
par le couteau du savoir et le bec de l’oiseau
eh dégaineur
par le couteau du sexe et l’oiseau calao
eh disperseur de voiles
ici la croupe des femmes et le pis de la chèvre
ici
ici
ici
par tout oeil écorcheur de crépuscules
l’orteil qui insiste
comme aux pistes de la nuit
l’ardent sabot du cheval-vent »
CESAIRE
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