Les représentations de chef chez les Tshokwe procèdent de la même iconographie propre à celle du héros civilisateur Tshibinda Ilunga.
Ici, c’est un homme assis sur une chaise pliante, de taille démesurée par rapport au personnage, installé comme sur un piedestal.
Jambes croisées l’une sur l’autre; l’oeil est attiré par l’ampleur des pieds, marque de son endurance pour les longues marches.
Les mains s’entrecroisent en geste de salutation et de souhait de longue vie.
Le chef a une dimension protectrice.
Le voici encore avec un petit personnage à ses pieds, un esprit peut-être, paré de ses attributs: la haute coiffe cérémonielle, deux cornes de médicaments sur la poitrine, une autre corne dans la main droite et un baton dans la main gauche. «Grands pieds, grandes mains»…
En fait cette statue précise a une histoire puisqu’elle appartient à la collection Vérité, collection «mythique» qui sera vendue prochainement.
Pour l’heur, je n’ai pas encore évoqué le marché de l’art africain.
Photo 1 © vente Sotheby’s
j’ai pensé à toi en lisant dans le dernier « Connaissance des arts » un article avec des photos splendides sur le musée du quai Branly
à bientôt
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J’achète les statues !!!
Bon je plaisante, j’ai pas les moyens. Autre sujet, j’ai vu que la prochaine inauguration du musée du quai Branly commence à être évoquée dans la presse.
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