Beaucoup plus nombreuses que les bronzes, les sculptures en terre cuite d’Ifé représentaient, pour la plupart, des personnages grandeur nature.
Ce sont les têtes qui ont le mieux survécu au temps (XIIè-XVè siècle) et que les fouilles ont mises à jour. Cette première est celle d’une reine, remarquable par sa couronne étagée, 
ornée de perles. Ce sont de véritables portraits. (Sur une plus grande photo, on aperçoit ses lèvres comme gercées). Et sur cette deuxième tête, comme sur d’autres, les scarifications du visage. Ces dernières, en fait, nous indiquent que les oni portaient des couronnes dont les longues franges ornées de perles masquaient entièrement le visage. Ce dernier fragment enfin, l’un de mes préférés, s’il fallait choisir : un délicat visage avec des scarifications en moustaches de chat…
Photo 1 © Jean Walu
Photo 2 : Musée des Antiquités d’Ifé.
Photos 3 et 4: National Museum, Lagos.
Détours des Mondes 
Ilé-Ifé, je connais désormais ce nombril du monde au nom magique grâce à la légende que vous nous contez! je suis très sensible à la majesté et, bien sûr, à la beauté de ces femmes en bronze et en terre. A quoi correspondent les scarifications dans leur variété? le sait-on? pardonnez-moi si vous l’avez déjà expliqué dans un autre billet, cela m’a échappé..
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En ce qui concerne « les moustaches de chat », je n’ai pas trouvé d’explication. Seule certitude, pour les longues traces le long du visage, c’est en référence à la couronne au longues franges perlées (j’essayerai de trouver une photo…).
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Sur les moustaches de chat : en fait trois scarifications en olive, que l’on retrouve de nos jours sur tout l’art Yoruba, plus haut plus centrées sur la joue. En règle générale on va en retrouver trois sur chaque joue de masque, bien qu’il me semble me souvenir que certaines sous-ethnies Yoruba n’en mettrait que 2 (réserves.
Il faudrait voir quelle est exactement la symbolique de ces trois entailles… je ne l’ai pas en tête.
Bruno Mignot
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Ce sont les scarifications des gens du Gobir (Haoussa)
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