291, 5° Avenue

New-York 1905, le photographe Alfred Stieglitz ouvre une galerie au numéro 291 de la Cinquième Avenue. Le «291» allait rapidement devenir un lieu d’exposition «pionnier», rompant avec le goût dominant de l’époque aux Etats-Unis.
Danaide_1913Personnage évoqué très rapidement dans une note consacrée à l’art nègre, au début du XXème siècle dans les milieux artistiques parisiens, Alfred Stieglitz commence à exposer l’art européen moderne dès 1907, à New-York.
Il expose Matisse, Cézanne, Picasso…
Il ne prend pas de photos de ces expositions mais il prendra quelques
Guro_hamilton
clichés de l’exposition Brancusi de 1914, du panorama africain de 1915 et de l’exposition Picasso-Braque du printemps 1915.
Lors de cette dernière exposition, deux dessins de Picasso sont posés dans le fond de la pièce, encadrant un reliquaire Kota, qu’il met en scène avec un nid de guêpes… Juxtaposition alors osée.
Picabia_291

Résumer le personnage à ces quelques lignes mettant en avant son choix précurseur en matière d’art moderne européen et d’art africain aux Etats-Unis est quelque peu réducteur. Une exposition lui fut consacrée au Musée d’Orsay fin 2004-début 2005.

Photo 1 : Anonyme, Alfred Stieglitz, Figure de reliquaire. Photogravure; 291, février 1916, f°12; Paris, Musée d’Orsay, ancienne collection Paul Haviland.
Photo 2 : Paris, Nusée National d’Art Moderne/Centre de Création Industrielle ©CNAC/MNAM, Distr. RMN (Adam Rzepka) – Une variante de cette oeuvre a été exposée à la Galerie 291 en 1914.
Photo 3 : Masque Guro, Anna Maria et Juan Hamilton, ancienne collection Paul Guillaume © Juan Hamilton Collection. – Exposition Galerie 291, 1914.
Photo 4 : Francis Picabia, Ici, c’est ici Stieglitz, foi et amour. Photogravure; 291, n°5-6 juillet-août 1915 ; Paris, Musée d’Orsay, ancienne collection Paul Haviland.

2 commentaires sur “291, 5° Avenue

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  1. Alfred Stieglitz est quelqu’un de vraiment important car il va faire connaître aux Américains les grands noms de la peinture et de la sculpture européennes à une époque où même Picasso était tenu, d’une certaine manière, à l’écart de la reconnaissance (les « Demoiselles d’Avignon », 1907 : la France n’a pas su retenir la toile en France).
    Stieglitz grâce à son ouverture d’esprit a contribué à faire que le « centre des arts » ne soit plus Paris (quelques années après) mais New-York.

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