Au Salon du Vieux Colombier de la Mairie du 6ème, 78, rue Bonaparte à Paris, se tient une très belle et malheureusement un peu trop confidentielle exposition, du 30 novembre au 31 décembre 2007 :
Masques & Arts tribaux himalayens
François Pannier et la Galerie du Toit du Monde nous invitent à découvrir masques, statuaire mais aussi de nombreux objets associés au chamanisme népalais telles ces dagues rituelles en bois ornées de décors tantriques.
«Les danses masquées au Népal continuent d’exister pour conserver une unité culturelle et permettre de rire des croyances et du mode de vie des autres. Les masques des communautés himalayennes du Nord – s’apparentant aux masques africains, indonésiens et américains, souvent archaïques – servent à la possession, à la pacification des démons. Les danses mettent en scène des monstres, souvent par paire.

Dans les Middle Hills, les Rai sortent leurs masques à l’occasion des mariages, du festival de Tihar (5 jours du dieu de la mort). Les masques des Magar (patine noire) représentent clowns et démons. Les Thakali rendent hommage à leurs ancêtres en élaborant des masques de bois blanc pour les cérémonies de commémoration. Quant aux Terai du Sud de l’Himalaya, ils mettent en scène les thèmes mythiques traditionnaux (Mahabharata) et quelques histoires locales humoristiques.»
Résumé de «Tribal masks of the Himalayas» de E. Chazot (in Orientations 1993, vol.24 (9)).
Photos de l’auteure
Vivement mercredi 😉
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Merci Lyliana de nous faire partager ton enthousiasme pour cette expo.
Je ne connais pas grand chose à l’art de l’Himalaya. Mais certains masques exposés au Musée du Quai Branly m’avaient réellement impressionné. Tellement frustres. Sobres. Concentrés sur l’essentiel. Sans trop de fioritures exceptés quelques matières ajoutées comme les cheveux ou autres poils.
Le personnage barbue sur ta dernière photo est assez extraordinaire. La teinte des cheveux tout d’abord. La finesse du visage ensuite. La vie que cela donne à l’ensemble du masque.
Certains autres masques me font penser à des créations tout à fait ailleurs au Timor oriental…
Bien amicalement,
Bertrand
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