Noël 2010

Il est inconsciemment des formes qui sont ancrées en vous.
J’ai regardé la photographie que j’avais choisie l’année dernière pour Noël : j’avais oublié ce personnage ainsi tendu vers un ailleurs et qui s’imposait de nouveau.
Dans le choix du moai kavakava, je n’y vois nullement cet aspect cadavérique que peuvent conférer ses côtes décharnées mais toujours cette tension.
Certes, il n’a pas l’humilité du petit bonhomme des Wakde Islands… mais il a ceci de commun que sa tension de durée constitue son instant et c’est cet instant qui ouvre un monde.

Photo de l’auteure.